15 fevereiro 2007

La part de l'autre



No Rio, quatro rapazes roubam um carro e fogem, arrastando pendurada, durante 4 km, uma criança de seis anos que não conseguiu abrir o cinto de segurança.
Assisto ao debate entre amigos brasileiros, falam de monstros e de vítimas, e ocorre-me o tema de um livro que ando a ler, La part de l'autre.

Conta uma história paralela: o adolescente Adolf que foi aceite na escola de Belas Artes de Viena, e o adolescente Hitler que não foi aceite na escola de Belas Artes de Viena.
Estou na parte em que o estudante Adolf tem de desenhar modelos nus e desmaia de aflição, e um professor o leva a um especialista, um tal de Freud.

O jovem Hitler, esse, orfão e sem acesso à bolsa de estudos, anda aflito para pagar a renda do quarto.

A ficha do livro pode ser lida aqui.

Dos comentários, destaco:

On passe d'un Adolf à son double comme on verse du rire aux larmes, du sérieux à la plaisanterie, de la paix à la guerre (à noter : une belle symétrie croisée lors des descriptions des ravages de la guerre de 14-18). Au carrefour de ces trajectoires où se rejoignent comédie et tragédie, l'écrivain laisse place à de seyantes définitions philosophiques (pays/nation ; amour/amitié ; égoïsme/égocentrisme) qui éclairent dialectiquement la part d'ombre abritée par le cœur humain. En vérité, qu'elle soit "maudite" ou divine, savoir admettre "la part de l'autre" dans la constitution de l'image ou du destin de chacun, c'est toujours privilégier l'ouverture du dialogue par essence démocratique sur le repli du monologue totalitaire. Une leçon que l'humanité (hélas ? tant mieux ?) n'a pas fini de méditer. Frédéric Grolleau Ce texte se rapporte à l'édition . http://www.amazon.fr/


LE FIGARO LITTERAIRE (27 Septembre 2001) : Schmitt aurait dû se contenter de nous raconter cette vie réussie dans un autre monde. Or que fait-il ? Il dynamite les règles du genre et écrit en alternance, la vraie vie de Hitler et son faux destin. Un choix qui surprend. A quoi bon nous raconter ce que nous savons déjà ? En fait, Schmitt choisit surtout d'évoquer les années de jeunesse de Hitler, celles qui vont jusqu'à la première guerre mondiale. De cette époque-là, le lecteur moyen ne sait pas grand-chose. Il se surprend, horrifié, à trouver le personnage plutôt humain. ‘ C'était le but du jeu, affirme Schmitt. Montrer qu'on ne naît pas monstre, mais qu'on le devient. J'ai d'ailleurs pensé un temps intituler le roman Archéologie d'un monstre. Hitler avait un beau rêve : être peintre, jusqu'à son échec, c'était quelqu'un de fréquentable. D'étudiant, il est devenu pauvre. De cette exclusion, la rancoeur - le ' ressentiment ', dit Nietzsche - est née. Son intégration s'est faite par la guerre. Du coup, à ses yeux, la guerre est devenue un principe de l'existence. La défaite de l'Allemagne en 1918 a été un autre traumatisme. Ce qui m'intéressait, c'était de montrer comment se fabrique un homme. On est tous une même souche, qui peut donner à l'arrivée deux individus complètement différents. (Bruno Corty)

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