17 dezembro 2012

estrelas


Para o concurso de Natal deste ano, pensei oferecer ao senhor barbeiro estas estrelas. Tudo a ver: uma menina nada piegas, que generosamente dá o último naco de pão e a última camisa, e é recompensada pelas estrelas (seriam doze, em círculo?) que se transformam em moedas de ouro. Tinha de ser um conto alemão, claro.

Mas, infelizmente, para o Luís Novaes Tito este não é um tempo de brincadeiras.
Hors concours, deixo-lhe aqui essa imagem - não por causa das moedas, obviamente, mas por essas estrelas que vêm ao encontro de quem sofre, como se quisessem dizer "nós vimos, nós sabemos de ti: não estás só". Como os amigos, Luís. Com um abraço.


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A história dos irmãos Grimm, para quem não conhece:


Les ducats tombés du ciel 

Il était une fois une petite fille dont le père et la mère étaient morts. Elle était si pauvre qu’elle n’avait ni chambre ni lit pour se coucher; elle ne possédait que les vêtements qu’elle avait sur le corps, et un petit morceau de pain qu’une âme charitable lui avait donné; mais elle était bonne et pieuse. Comme elle était abandonnée de tout le monde, elle se mit en route à la garde du bon Dieu.

Sur son chemin, elle rencontra un pauvre homme qui lui dit: “Hélas! J’ai si grand’ faim! Donne-moi un peu à manger.” Elle lui présenta son morceau de pain tout entier en lui disant: “Dieu te vienne en aide!” et continua de marcher. Plus loin, elle rencontra un enfant qui pleurait, disant: “J’ai froid à la tête; donne-moi quelque chose pour me couvrir.” Elle ôta son bonnet et le lui donna. Plus loin encore elle en vit un autre qui était glacé faute de camisole et elle lui donna la sienne; enfin un dernier lui demanda sa jupe, qu’elle lui donna aussi. La nuit étant venue, elle arriva dans un bois où un autre enfant lui demanda une chemise. La pieuse petite fille pensa: “Il est nuit noire, personne ne me verra, je peux bien donner ma chemise,” et elle la donna encore.

Ainsi elle ne possédait plus rien au monde. Mais au même instant les étoiles du ciel se mirent à tomber, et par terre elles se changeaient en beaux ducats reluisants et, quoiqu’elle eût ôté sa chemise, elle en avait une toute neuve, de la toile la plus fine. Elle ramassa les ducats et fut riche pour toute sa vie.

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